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lettre a P

Chère P, Je suis partie sans dire au revoir. La photo de profil disait tout de toi, le concours de vanités entre toi et moi, la photo des vacances que l'on affiche et la course à celle qui sera la plus belle. Le concours de vanités, celle qui fera mieux, et la peur de l'autre, l'ennemi. Ce n'est ni toi ni moi, c'est la peur. Je suis partie sans faire de bruit parce que je voulais me centrer sur moi-même, et si j'écris, ce n'est pas tant pour que tu le lises, c'est surtout pour tenir loin mes émotions ou mieux les comprendre. Tenir à distance le monde et voir mes réactions. Je ne demande pas à qui tu sais de me guérir, je n'en voudrais pas de ce genre de relation. Je veux juste aimer du mieux possible. J'ai aussi compris que toi aussi, tu étais aussi insécure que moi. Tout le dit, la photo de toi plus jeune transpire d'un "aime-moi encore", et je reconnais en toi mes propres failles. Quand la peur m'oppresse, elle m'éloigne d

La fissure dans l'ame

  Vouloir que cela disparaisse Encore et encore Frotter fort pour faire partir la sensation de ces mains. Je n'ai pas dit non. Je n'ai pas su. Mon non. Sensation perpétuelle Effraction de l'âme. Je voudrais que le mauvais souvenir s'en aillent. Je n'ai pas dit non et pourtant ce n'était pas consenti. Le bruit de la bouche et la sensation sur mes seins. Le poids lourd au milieu de ma poitrine, le cœur. Dégoût de soi... Colère, c'est ma faute. Et pourquoi n'apprend-on pas aux filles à dire non? Tu es entré par effraction et mes non étaient emmurés.

Traumatisme

  Dégout faille séparation boule au ventre roulement poids lourd dans la poitrine. sensation perpétuelle  répétition encore encore, vouloir que cela disparaissent

Du désir et des désordres.

  Tu me cloues les mains. Quand tu joues. Quand tu laisses la surprise et le désir monter. Tu me cloues les mains. Quand le parfum de l'interdit m'enivre. Vois-tu que derrière nos sexualités hétéronormées, se cache un être plein de sensualité qui si tu le laisses prendre les clés, irais jouer avec toi  dans des endroits de vices et de péché . Rappelle-toi les kilomètres sous le ciel d'orage quand un virus nous prenait.  La fièvre nous manque. Je veux baiser tes pieds J'ai soif d'aventure et si tu me laisses faire et devenir pour une nuit ta reine. Si on quittais nos peaux, pour rire, baiser, un grand coup. d'un slow sexe. La vie est une chatte. Je serai ton chien, ta chienne. On ferait un bon repas, j'aurais pris des champignons, du LSD, de la musique et sans se presser, on aurait toute la nuit pour jouer, tu laisserais au placard cette volonté de dominer toute mâles dehors, ça serait toi ma fille. Tu me dirais oui, et puis non.. Je te dirai oui et puis non.

Le mur invisible

  Reprendre la plume représente un défi pour moi.  Comment transmettre l'essentiel sans céder à l'égocentrisme narratif ou à la quête de reconnaissance ? Comment apporter de la luminosité tout en préservant son intimité ? Après avoir été absorbé par la course aux "likes" et l'approbation en ligne, revenir à l'écriture nécessite de se détacher des réseaux sociaux. La Quête d'Authenticité dans un Monde Connecté Je passe près de 10 heures par jour sur mon téléphone portable, m'empêchant ainsi de m'occuper de moi-même et d'affronter le silence et la solitude.  Pourtant, la recherche démontre que notre cerveau a besoin de moments de tranquillité pour restaurer sa plasticité neuronale.  Comme le souligne l'ouvrage "La Civilisation du Poisson Rouge", la surexposition aux stimuli abîme notre bien-être mental. La recherche incessante de validation et le vacarme constant des réseaux sociaux, désormais incontrôlables pour moi, altèrent mon

fete des pères

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  Aujourd'hui, c'est la fête des pères. Il a fait peur cet homme-là. Avec ses accès de rage où les couteaux volaient dans l'appartement du 27 rue du Dr Calmette. Quand nous vivions dans la cité HLM des Près St Jean à Alès, son plus gros "flex" était de me faire pencher par-dessus le vide comme s'il allait me lâcher du 5ème étage. J'ai compris très tôt que pour ne pas prendre de coups de sa part, il fallait être sage, pas agité comme mes frères. J''ai activé le mode survie à mes 18 mois. Cet homme ne voulait pas d'enfants, il avait raison. Il n'était pas fais pour être père. Il était l'incroyable Hulk de la série télévisée de M6 qui passait alors dans les 80 . Le surnom que mes frères et moi lui avions donné, c'était Hulk. Ça faisait sourire Marlène, mais c'était la vérité. Il ne voulait pas d'enfants, et Marlène si, il en a eu 4. Le drame de Marlène et Olivier, c'est qu'elle s'est entichée d'un oiseau volag

Mon témoignage sur le new-age.

  C'est un poste que je voulais faire depuis 2 jours. Je suis partie dans le mouvement New Age de manière progressive de 2014 à 2017. Celui qui m'a aidé à revenir dans la vie, c'est mon ex. J'avais tiré la veille une carte me disant qu'une personne allait venir à mon aide. Ce fut le cas dès le lendemain un 2 février J'étais partie sur les routes avec les hippies en 2016, celui qui m'a ramené sur terre, c'est Yves G mon ex, qui a œuvré à voir dans quel délire je partais. J'ai appris la débrouille, la décroissance, le glanage, la ZAD de notre Dame et voyager sans argent. J'ai gardé cela dans mes bagages, façon Capitaine Fantastique. Noam Chomsky, Toujours. J'ai la réponse à pourquoi je suis partie hors de la réalité en croyant à des choses absurdes. Je crois qu'il fallait que j'en passe par là pour développer un esprit critique, non dénué de foi. Car je crois que la spiritualité c'est appeler le médecin plutôt que d'attendre